Château de Pardiac dit " Château de Pomyers "
Le château de Pardiac ou château de Pomyers, construit sur la commune de Samazan est un imposant édifice. Il est le fruit d’une reconstruction, au XIXe siècle, d’une bâtisse plus ancienne.
Ce premier édifice est la propriété des De Pardiac, dans les derniers siècles de l’Ancien Régime, nom sous lequel il est encore connu. Il en reste quelques ruines, visibles sur la petite route qui longe le domaine. C’est pour la famille de Pomyers (ou Pomier) que le nouveau château est édifié dans le courant du XIXe siècle. Il accuse l’influence du néoclassicisme, très en vogue au XIXe siècle. Son architecture se rapproche notamment du château de Marcellus, construit à la fin du XVIIIe siècle.
Le château est implanté au centre d’un parc. Il comprend un corps de logis principal, de plan rectangulaire. Il est flanqué, sur sa façade principale, de deux tours d’angles quadrangulaires, et, à l’arrière, de dépendances organisées autour d’une cour. L’influence néoclassique se lit dans la régularité du plan, la symétrie de l’architecture et les motifs ornementaux utilisés sur la façade principale : fronton triangulaire, colonnes, jeu d’avancées et de retraits, frises, modillons, balustrades, appareil en ressaut.
De la fin du XIXe siècle jusqu’à 1963, date de sa mise en vente, le château appartient à la famille de Pontac.
En 1973, une association achète le château de Pomyers et aménage les locaux en maison de retraite. Racheté par le propriétaire actuel en 1987, il est redevenu résidence privée pour personnes âgées.
Il a été construit par la famille de Pomyers au début du XIX siècle sans doute à la fin de l’Empire.
Il a toutes les caractéristiques de l’époque, depuis l’architecture de la façade jusqu’aux détails de l’ornementation intérieure (colonnes à Chapiteaux, frises, rampes d’escaliers etc…)
Si l’orthographe de Pomyers qui est enregistrée dans les actes notariés dans ce temps là ne correspond pas tout à fait à celle de l’arbre Pommier, C’est pourtant lui que les propriétaires ont choisi comme armes parlantes et sur le fronton de l’entrée dans les bronzes du portail qui donne accès au jardin intérieur, sur le vitrail du petit oratoire et sur la clé de la voûte. On voit en pierre, en bronze, en verre ou en plâtre la couronne centrale de la famille surplombant un petit pommier.
Ces armes se retrouvent sur un vitrail du chœur de l’église de Samazan comme ayant été offert par les propriétaires du Château. De grande fêtes étaient données ainsi que de bals somptueux dans ce cadre privilégié. Le Château est passé ensuite entre les mains de la famille Pontac.
Aux environs des années 1890-1900, Monsieur de Pontac épouse Mlle de Sigalas issue d’une vieille famille Marmandaise et dont les apparentés ont longtemps habité le Château du Plantey tout proche, entre Bouglon et Casteljaloux. De ce mariage sont né trois enfants : l’un est décédé en déportation pendant la seconde guerre mondiale, le second est marié et habite encore le Château de Pontac qui surplombe le canal à Montpouillan. La troisième était une fille religieuse à l’Assomption. A la mort de son mari, Madame de Pontac à épousé Monsieur le Baron de Saint Pernes et a habité le Château jusqu’à sa mort, à la fin de la guerre. Lorsqu’elle disparut, sa fille religieuse qui hérita du Château le vendit à Monsieur Nonis. Ce monsieur, qui venait de faire 4 ans de capture, avait fait le vœu s’il en réchappait de faire une œuvre utile.
A ce moment là, il n’y avait pas de maison de retraite et il constate qu’un besoin s’en faisait sentir pour le repos et les soins aux personne âgées. Il organise donc le premier accueil, en 1964, de ce genre dans la région. Bien sûr le Château n’avait rien qui puisse le prédisposer à cet usage. Il était habité par de vieilles familles abondamment pourvues de domestiques pour chauffer l’eau, l’entretient du bois dans les cheminées, etc …
Pour assurer seulement l’essentiel d’un certain confort, Monsieur Nonis a été ruiné simplement en installant le chauffage. A bout de ressources, il se sépara du Château en 1973. Celui-ci fut à l’abandon jusqu’à son rachat en 1986 par Monsieur Ficat qui décidât de recréer une maison de retraite.
La Maison de Retraite « Château de Pardiac » a été transformé en EHPAD (Établissement Hébergeant des Personnes Âgées Dépendantes) le premier décembre 2004 et l’activité a été rachetée par Madame Dall’Agnèse Véronique et Madame Broussard Florence le premier novembre 2005.
De nombreux travaux de réfection ont été réalisés ainsi que programmés pour les mois et les années à venir afin d’améliorer le confort des résidents ainsi que le cadre qui reste exceptionnel.